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Confiance ébranlée chez les entreprises et les consommateurs
Confiance ébranlée chez les entreprises et les consommateurs

La Presse

time21-07-2025

  • Business
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Confiance ébranlée chez les entreprises et les consommateurs

Ces rapports précèdent la prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d'intérêt et la publication de son rapport sur la politique monétaire, prévues le 30 juillet. Deux rapports de la Banque du Canada ont indiqué lundi que l'incertitude liée aux droits de douane a continué de peser sur la confiance des entreprises et des consommateurs au deuxième trimestre, mais que les pires scénarios commerciaux anticipés semblent moins probables. Sammy Hudes La Presse Canadienne L'enquête de la banque centrale sur les perspectives des entreprises souligne que la confiance des entreprises est « encore modérée », mais qu'elle s'est améliorée par rapport aux fortes baisses enregistrées en mars et avril 2025. Ainsi, 28 % des entreprises se préparent désormais à une récession au Canada, contre 32 % au trimestre précédent, mais toujours en hausse par rapport aux 15 % des deux trimestres antérieurs, peut-on lire. « Les droits de douane et les tensions commerciales continuent de peser sur les perspectives de nombreuses entreprises. Dans certains cas, les effets négatifs sur les coûts et les ventes prévus par la plupart des entreprises au trimestre précédent se sont matérialisés, et celles touchées s'attendent à ce que ces effets persistent », précise le rapport. « En même temps, les entreprises ont modéré leurs attentes en ce qui a trait aux répercussions négatives. » Selon le rapport, le tiers des entreprises s'attendaient à une hausse des coûts liés aux droits de douane ce trimestre, contre environ les deux tiers au trimestre dernier. « Néanmoins, l'incertitude entourant les conditions financières, économiques et politiques demeure la principale préoccupation des entreprises », peut-on lire. « Les inquiétudes concernant l'incidence directe des droits de douane sur les entreprises canadiennes se sont légèrement atténuées, mais de nouvelles préoccupations ont émergé quant aux répercussions plus générales des droits de douane sur l'économie mondiale et sur la demande au Canada. » Le rapport souligne que l'incertitude continue de freiner les entreprises dans leurs nouveaux projets d'investissement, celles-ci continuant à gérer leurs finances de manière prudente. Les perspectives de ventes restent globalement pessimistes en raison des inquiétudes généralisées concernant les effets du ralentissement économique, mais le rapport précise que les récentes enquêtes mensuelles suggèrent une certaine amélioration des perspectives des entreprises. C'est particulièrement le cas des exportateurs, car peu d'entre eux ont été directement touchés par les droits de douane actuels. Toutefois, les exportateurs actuellement soumis à des droits de douane sectoriels américains, comme les fabricants d'acier et d'aluminium ainsi que les entreprises du secteur automobile, continuent de faire état de perspectives moroses. La faiblesse des prévisions de ventes à court terme est largement attribuable aux « vastes répercussions du conflit commercial », indique le rapport. Des intentions de dépenses à la baisse Par ailleurs, l'enquête sur les attentes des consommateurs indique que les intentions de dépenses ont encore diminué en raison des menaces persistantes de droits de douane. Les consommateurs continuent également de percevoir le marché du travail comme atone, dans un contexte de craintes accrues de pertes d'emplois. « Le conflit commercial pousse les consommateurs à être de plus en plus prudents quant à leurs projets de dépenses et à changer leurs habitudes de consommation », précise l'enquête sur les attentes des consommateurs au Canada, ajoutant que de nombreux répondants ont dit vouloir privilégier les vacances au Canada et l'achat de produits canadiens. Les attentes d'inflation à court terme des consommateurs n'ont guère évolué depuis leur forte hausse au premier trimestre de l'année. « Les consommateurs s'attendent à de fortes hausses des prix des véhicules automobiles au cours des 12 prochains mois, mais leurs attentes relatives à la croissance des prix des biens et services essentiels ont diminué ce trimestre », peut-on lire. « Plus de répondants ont dit que les droits de douane sont le facteur le plus important qui affecte la capacité de la Banque du Canada à contrôler l'inflation. » L'enquête sur les perspectives des entreprises a été réalisée entre le 8 et le 28 mai, tandis que l'enquête sur les attentes des consommateurs a été menée entre le 24 avril et le 15 mai, avec des entretiens téléphoniques de suivi entre le 20 et le 26 mai. Ces rapports précèdent la prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d'intérêt et la publication de son rapport sur la politique monétaire, prévues le 30 juillet. La banque centrale a maintenu son taux directeur inchangé à 2,75 % en avril et en juin.

Confiance ébranlée chez les entreprises et consommateurs
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Confiance ébranlée chez les entreprises et consommateurs

Ces rapports précèdent la prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d'intérêt et la publication de son rapport sur la politique monétaire, prévues le 30 juillet. Deux rapports de la Banque du Canada indiquent lundi que l'incertitude liée aux droits de douane a continué de peser sur la confiance des entreprises et des consommateurs au deuxième trimestre, mais que les pires scénarios commerciaux anticipés semblent moins probables. Sammy Hudes La Presse Canadienne L'enquête de la banque centrale sur les perspectives des entreprises souligne que la confiance des entreprises est « encore modérée », mais qu'elle s'est améliorée par rapport aux fortes baisses enregistrées en mars et avril 2025. Quelque 28 % des entreprises se préparent désormais à une récession au Canada, contre 32 % au trimestre précédent, mais toujours en hausse par rapport aux 15 % des deux trimestres antérieurs, peut-on lire. « Les droits de douane et les tensions commerciales continuent de peser sur les perspectives de nombreuses entreprises. Dans certains cas, les effets négatifs sur les coûts et les ventes prévus par la plupart des entreprises au trimestre précédent se sont matérialisés, et celles touchées s'attendent à ce que ces effets persistent », précise le rapport. « En même temps, les entreprises ont modéré leurs attentes en ce qui a trait aux répercussions négatives. » Selon le rapport, un tiers des entreprises s'attendaient à une hausse des coûts liés aux droits de douane ce trimestre, contre environ deux tiers au trimestre dernier. « Néanmoins, l'incertitude entourant les conditions financières, économiques et politiques demeure la principale préoccupation des entreprises », peut-on lire. « Les inquiétudes concernant l'incidence directe des droits de douane sur les entreprises canadiennes se sont légèrement atténuées, mais de nouvelles préoccupations ont émergé quant aux répercussions plus générales des droits de douane sur l'économie mondiale et sur la demande au Canada. » Le rapport souligne que l'incertitude continue de freiner les entreprises dans leurs nouveaux projets d'investissement, celles-ci continuant à gérer leurs finances de manière prudente. Les perspectives de ventes restent globalement pessimistes en raison des inquiétudes généralisées concernant les effets du ralentissement économique, mais le rapport précise que les récentes enquêtes mensuelles suggèrent une certaine amélioration des perspectives des entreprises. C'est particulièrement le cas des exportateurs, car peu d'entre eux ont été directement touchés par les droits de douane actuels. Toutefois, les exportateurs actuellement soumis à des droits de douane sectoriels américains, tels que les fabricants d'acier et d'aluminium et les entreprises du secteur automobile, continuent de faire état de perspectives moroses. La faiblesse des prévisions de ventes à court terme est largement due aux « vastes répercussions du conflit commercial », indique le rapport. Des intentions de dépenses à la baisse Par ailleurs, l'enquête sur les attentes des consommateurs indique que les intentions de dépenses ont encore diminué en raison des menaces persistantes de droits de douane. Les consommateurs continuent également de percevoir le marché du travail comme atone, dans un contexte de craintes accrues de pertes d'emplois. « Le conflit commercial pousse les consommateurs à être de plus en plus prudents quant à leurs projets de dépenses et à changer leurs habitudes de consommation », précise l'enquête sur les attentes des consommateurs au Canada, ajoutant que de nombreux répondants ont dit vouloir privilégier les vacances au Canada et l'achat de produits canadiens. Les attentes d'inflation à court terme des consommateurs n'ont guère évolué depuis leur forte hausse au premier trimestre de l'année. « Les consommateurs s'attendent à de fortes hausses des prix des véhicules automobiles au cours des 12 prochains mois, mais leurs attentes relatives à la croissance des prix des biens et services essentiels ont diminué ce trimestre », peut-on lire. « Plus de répondants ont dit que les droits de douane sont le facteur le plus important qui affecte la capacité de la Banque du Canada à contrôler l'inflation. » L'enquête sur les perspectives des entreprises a été réalisée entre le 8 et le 28 mai, tandis que l'enquête sur les attentes des consommateurs a été menée entre le 24 avril et le 15 mai, avec des entretiens téléphoniques de suivi entre le 20 et le 26 mai. Ces rapports précèdent la prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d'intérêt et la publication de son rapport sur la politique monétaire, prévues le 30 juillet. La banque centrale a maintenu son taux directeur inchangé à 2,75 % en avril et en juin.

La confiance des entreprises en baisse face aux droits de douane
La confiance des entreprises en baisse face aux droits de douane

La Presse

time21-07-2025

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La confiance des entreprises en baisse face aux droits de douane

Ces rapports précèdent la prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d'intérêt et la publication de son rapport sur la politique monétaire, prévues le 30 juillet. La confiance des entreprises en baisse face aux droits de douane Deux rapports de la Banque du Canada indiquent lundi que l'incertitude liée aux droits de douane a continué de peser sur la confiance des entreprises et des consommateurs au deuxième trimestre, mais que les pires scénarios commerciaux anticipés semblent moins probables. Sammy Hudes La Presse Canadienne L'enquête de la banque centrale sur les perspectives des entreprises souligne que 28 % des entreprises se préparent désormais à une récession au Canada, contre 32 % au trimestre précédent, mais toujours en hausse par rapport aux 15 % des deux trimestres antérieurs. Les perspectives de ventes restent globalement pessimistes en raison des inquiétudes généralisées concernant les effets du ralentissement économique, mais le rapport précise que les récentes enquêtes mensuelles suggèrent une certaine amélioration des perspectives des entreprises, en particulier chez les exportateurs, car peu d'entre eux ont été directement touchés par les droits de douane actuels. Par ailleurs, l'enquête sur les attentes des consommateurs indique que les intentions de dépenses ont encore diminué en raison des menaces persistantes de droits de douane. Les consommateurs continuent également de percevoir le marché du travail comme atone, dans un contexte de craintes accrues de pertes d'emplois. Ces rapports précèdent la prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d'intérêt et la publication de son rapport sur la politique monétaire, prévues le 30 juillet.

BCE : pas de nouvelle baisse des taux en vue, relève Isabel Schnabel, membre du directoire
BCE : pas de nouvelle baisse des taux en vue, relève Isabel Schnabel, membre du directoire

Le Figaro

time11-07-2025

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BCE : pas de nouvelle baisse des taux en vue, relève Isabel Schnabel, membre du directoire

Il n'y a pour l'heure «aucun signe» justifiant une nouvelle baisse des taux directeurs par la Banque Centrale Européenne, a déclaré vendredi une membre influente de l'institution dans une interview publiée par Econostream Media. «Il n'y aurait lieu d'envisager une nouvelle baisse des taux que si nous constations des signes d'un écart important de l'inflation par rapport à notre objectif à moyen terme. Et pour le moment, je ne vois aucun signe en ce sens», a déclaré Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, dont la voix est très écoutée sur les marchés. La faible hausse des prix de l'énergie «sera probablement temporaire» et la crainte qu'un euro fort face au dollar exerce une pression baissière sur l'inflation est «exagérée», explique-t-elle. Par ailleurs, «la résilience de l'économie» malgré un grand climat d'incertitude et «un marché du travail solide» confortent selon elle le scénario d'une pause dans l'assouplissement monétaire. La plupart des observateurs attendent de fait une pause lors de la prochaine réunion de politique monétaire de la BCE le 24 juillet, avant la coupure estivale. Publicité Des risques «plus équilibrés» Depuis juin 2024, la BCE a pu inverser son cycle de resserrement monétaire entamé deux ans plus tôt pour contrer la flambée des prix. Le taux de dépôt, passé d'un record de 4,0% à 2,0%, n'est désormais plus considéré comme pénalisant pour l'économie. Si la BCE n'a pas officiellement crié victoire dans sa lutte pour stabiliser les prix, sa communication laisse toujours plus entrevoir une confiance accrue. «Les risques pour les perspectives de croissance en zone euro sont désormais plus équilibrés», déclare Isabel Schnabel. Mais elle lance aussi un avertissement : «une économie mondiale plus fragmentée et un important soutien budgétaire», comme cela se voit en Allemagne, «constituent des risques haussiers pour l'inflation à moyen terme». Par voie de conséquence, «dans la situation actuelle, une nouvelle baisse des taux ne serait pas appropriée», répète-t-elle. Ces déclarations interviennent après que la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déjà jugé en juin qu'«au niveau actuel des taux d'intérêt», la BCE arrive «à la fin d'un cycle de politique monétaire qui répondait à des chocs cumulés, dont le Covid-19, la guerre en Ukraine et la crise énergétique», qui avaient fait s'envoler les prix. Elle ajoutait que la BCE est désormais en «bonne position» pour affronter «les incertitudes» économiques liées notamment aux droits de douane, selon un discours repris depuis par les ténors de l'institution.

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